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Le midazolam injectable bientôt en ville
Le midazolam injectable, hypnotique indiqué en anesthésie, est aussi utilisé en milieu hospitalier, sur décision collégiale, comme médicament de première intention dans la sédation profonde et continue des patients en fin de vie. Une utilisation hors AMM que préconise – et c’est plutôt exceptionnel – la Haute Autorité de santé (HAS) dans ses recommandations sur l’antalgie des douleurs rebelles et les pratiques sédatives chez l’adulte, publiées ce 10 février. L’instance demande même une modification de la réglementation du midazolam afin de permettre à tous les professionnels de santé, y compris de ville, de répondre à la demande de patients souhaitant rester à leur domicile, comme le prévoit la loi Claeys-Leonetti du 2 février 2016.
La demande a été entendue et immédiatement suivie d’annonce du ministère de la Santé. « D’ici quatre mois », promet Agnès Buzyn, la dispensation en ville du midazolam injectable sera autorisée aux médecins qui prennent en charge des patients en fin de vie à leur domicile. « L’ANSM procédera à une modification de son AMM. Le ministère des Solidarités et de la Santé définira un parcours sécurisé prévoyant, notamment pour les situations nécessitant une démarche collégiale, l’obligation pour le prescripteur de passer convention avec une équipe mobile ou un service hospitalier de soins palliatifs. » Quant aux modalités de prescription et de dispensation, ainsi qu’au rôle précis du pharmacien d’officine, ils font l’objet de discussions au ministère. §
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