Médecins généralistes : l’« hésitation vaccinale » est bien présente

© Les médecins généralistes demandent des informations sur la vaccination - DR

Médecins généralistes : l’« hésitation vaccinale » est bien présente

Publié le 29 septembre 2016
Par Loan Tranthimy
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Les études se suivent et se ressemblent ! Après celle réalisée en 2015 par l’Inserm, une autre dévoilée ce jeudi 29 septembre par la Société française de médecine générale (SFMG) auprès de 1 069 praticiens démontre une nouvelle fois une « hésitation vaccinale » d’une partie des médecins généralistes français.

Si près de 9 médecins généraliste sur 10 sont favorables à la vaccination, en raison de son utilité, son intérêt ainsi que son efficacité pour la collectivité et le patient dans le cas des maladies infectieuses, transmissibles et fréquentes, près de 1 praticien sur 3 ne voit pas le bénéfice pour la collectivité de recourir au vaccin HPV et contre les papillomavirus.

Concernant le vaccin lui-même, s’ils sont également 9 médecins généralistes sur 10 à reconnaître que le bénéfice attendu est plus fort que le risque encouru, un sur quatre considère que l’adjuvant
du vaccin constitue un frein.

Par ailleurs, si 3 médecins sur quatre insistent face à un patient réticent et s’assurent que leur prescription a été bien suivie, ils ne sont plus de 1 sur 2 à adopter ce comportement pour les infections à HPV.

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Forte de ces constats, la SFMG formule trois recommandations pour relancer la vaccination :

  • centraliser les informations vaccinales pour que le médecin traitant puisse recevoir toute modification relative au calendrier vaccinal de son patient ;

  • lancer une campagne de communication auprès du grand public ;

  • mettre en place les conditions nécessaires pour éviter les ruptures de stock.