« Non substituable (CIF) » : les allergologues prévoient des investigations longues et coûteuses

Le syndicat français des allergologues (Syfal) s’inquiète, dans un communiqué publié le 17 février, des répercussions des nouvelles règles du non substituable et en particulier de la mention CIF. « Dans le cas où un patient aurait eu une réaction de nature allergique à un générique, constatée cliniquement par un médecin, il faudrait effectivement procéder à des investigations potentiellement longues et coûteuses » pour justifier de cette mention CIF, expliquent les allergologues. Or, « très peu d’excipients sont à effet notoire. La plupart des réactions rapportées ne sont pas allergiques IgE médiées mais plutôt de l’ordre de l’intolérance digestive, ou autre. »

Pour les cas qui ne correspondraient pas à des réactions de nature allergique constatée cliniquement par un médecin, le Syfal préconise de refuser la réalisation de tests.