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Délivrez-vous des biosimilaires ?
OUI MAIS
François Begel, titulaire en périphérie du centre-ville de Montpellier (Hérault), emploie 21 salariés dont 5 adjoints. Groupement : Apothical ; syndicat : aucun.
Cela nous est déjà arrivé de dispenser des médicaments biosimilaires, mais ces délivrances restent très isolées. Elles concernent la prescription d’un biosimilaire de Lovenox. Comme il n’y a pas de substitution possible du pharmacien pour l’énoxaparine sodique, le travail d’explication auprès du patient et le temps consacré à la délivrance d’un biosimilaire ne sont pas plus longs que pour la délivrance du générique. Il y a environ deux ans, même si la substitution n’était pas encore officielle, nous avons d’ailleurs été amenés à « switcher » le médicament de référence par son équivalent biosimilaire pour répondre à une demande urgente, car le patient ne souhaitait pas revenir à la pharmacie pour récupérer le médicament prescrit.
NON MAIS
Alain Marcillac, titulaire d’une pharmacie de quartier à Châtillon (Hauts-de-Seine), emploie 4 salariés dont 3 adjoints. Groupement : Alpha Pharma ; syndicat : aucun.
Jusqu’ici, je n’ai jamais délivré de médicaments biosimilaires pour des patients fidèles à ma pharmacie. Celle-ci n’est pas située très loin de deux hôpitaux et c’est dans le cas d’ordonnances de sortie hospitalière pour une patientèle de passage que je peux être amené à les dispenser. Les médicaments en question sont essentiellement les biosimilaires du Lovenox. Une seule fois, j’ai eu à délivrer une prescription initiale hospitalière du biosimilaire de Lantus Solostar. Cela demande un travail d’explication plus long au comptoir, même si les patients sont habitués à la substitution avec les génériques.
Les médecins de ville sont débordés de travail et n’ont pas eu le temps jusqu’ici de s’emparer de ce sujet et des six molécules interchangeables qui font l’objet d’un intéressement dans leur convention.
OUI
Régine Leroy, titulaire d’une pharmacie de quartier à Grenoble (Isère), emploie 6 salariés dont 2 adjoints. Groupement : Leader Santé ; syndicat : USPO.
Les deux années de Covid-19 que nous venons de traverser ont fait beaucoup de mal aux prescriptions de sortie d’hôpital et postopératoires. Je ne voyais plus du tout passer d’ordonnances de biosimilaires. Il y a eu une légère reprise à partir de l’été 2021 qui est devenue beaucoup plus forte en décembre. Depuis, le nombre des délivrances de biosimilaires oscille entre 20 et 30 par mois. Elles concernent l’énoxaparine et celles du filgrastim commencent à sortir. En revanche, nous ne sommes pas encore actifs par rapport à la substitution. Nous avons dérogé à la règle une seule fois en raison d’une situation d’urgence. Comme les génériques, les biosimilaires sont entrés dans les mœurs. Nous n’avons jamais eu de retour négatif de patients à la suite d’une délivrance.
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