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La prime exceptionnelle de pouvoir d’achat n’aura plus rien d’exceptionnel
Le nouveau gouvernement a bel et bien l’intention de pérenniser et de renforcer la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat (Pepa), anciennement dénommée prime « Macron ». L’objectif étant d’inciter « les entreprises qui le peuvent à augmenter les salaires », selon le ministre de l’Economie, Bruno Lemaire, pour soutenir le pouvoir d’achat des salariés face à l’inflation qui atteint des niveaux records (+ 5,2 % en glissement annuel à fin mai, selon l’Institut national de la statistique et des études économiques).
La loi consacrée au pouvoir d’achat, en préparation, sera présentée en Conseil des ministres dans les prochaines semaines, afin d’être soumise au Parlement dès les résultats du second tour des élections législatives (le 19 juin). Une des mesures envisagées concerne le triplement de cette prime défiscalisée, sans charge sociale et impôt, passant de 1 000 à 3 000 € par salarié, pouvant même atteindre 6 000 € en cas d’accord d’intéressement. Cette prime exceptionnelle, réservée aux collaborateurs dont la rémunération est inférieure à trois fois le montant du Smic (soit 4 936,74 € brut par mois), est censée être plus attrayante pour les employeurs que le levier de l’augmentation de salaire à laquelle elle ne se substitue cependant pas.
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