automatisation

– Meditech (20 implantations) est le seul système tout automatique normé Datamatrix. Il range la nuit les commandes répartiteurs et au fil de l’eau les commandes directes. La société travaille sur des systèmes qui ouvriront les bacs répartiteurs et en videront automatiquement les contenus dans la machine. Résultat : économie de personnel sans jamais pénaliser la vitesse de délivrance. Le plus : une gestion du stock optimisée (sortie régulière des boîtes arrivant à péremption et des produits qui ne tournent pas). Coût : 120 000 Û avec chargeur.

– Dernière avancée technologique chez Pharmax (200) : un ascenseur fiable, rapide, d’une grande simplicité mécanique pour les installations en cave. Actualité logicielle : une gestion optimisée des réassorts (boîtes excédentaires en attente de chargement).

Tecnilab (400) a présenté à Pharmagora le Twintec à module double pour réduire les coûts avec des plateaux de 60 cm au lieu de 90 pour gagner en compacité. Confort de chargement également optimisé grâce à un scanner fixe coulissant « mains libres ». Les dernières avancées en matière d’acheminement pneumatique : jusqu’à cinq voies de délivrance à partir de la même turbine.

Le robot semi-automatique Omega est un complément à l’automate Apotheka (650 installations, dont 80 en 2008). Son plus : mise à disposition immédiate au comptoir de toute boîte scannée, même en attente de rangement, picking de plusieurs boîtes différentes en même temps (jusqu’à six), rangement manuel rapide (400 boîtes en trente minutes) et gestion autonome de l’évolution des rotations.

– Chez ARX/Rowa (195, dont 20 en 2008), la nouveauté, c’est le Scala à deux bras (robot à canaux intelligents permettant de mélanger plusieurs références dans le même canal) pour un gain de vitesse de délivrance (15 produits en 7 secondes) et de rangement. Chaque bras, doté d’une glissière de 37 cm et d’une pince sans tête aspirante à l’extrémité, effectue un multipicking rapide. Le Rowa Extent augmente la capacité du Rowa et passe de 1,30 à 1,60 m de largeur en autorisant lui aussi le multipicking.

– Le Pharmatrack de Tecny Farma (8), c’est aujourd’hui un mixte avec un automate et l’adjonction possible d’un robot à chargeur automatique. Coût : de 50 000 à 80 000 Û pour l’automate seul, de 110 000 à 145 000 Û pour la solution complète.

Bottigelli propose une version 2 de son Mecamat (2) : simplification de l’éjecteur, choix de nouveaux matériaux permettant une diminution de la hauteur des plateaux (gain de 60 canaux par module) et surtout prix plus compétitif.

L’offre PDA

– Avec Unidose, Mach 4 se lance sur le marché de la préparation de doses à administrer (maisons de retraite, prisons, traitement de chroniques, HAD). A noter le contrôle automatique par caméra (nombre, forme, couleur) des doses en sortie machine et la rapidité (une semaine de traitement en 30 secondes). Trois versions disponibles : 240, 320 ou 400 canisters (de 100 à 140 000 Û).

– Euraf propose différents automates modulables allant de 30 à 500 cassettes alimentées en vrac et équipées d’une puce (une par numéro de lot). Cadence : 50 sachets par minute. Coût : de 50 000 Û (30 cassettes) à 170 000 Û.

– Robotik-Dose existe depuis 18 mois et s’est adapté à l’officine avec la version 207 ou 405 cassettes à puces (70 sachets par minute), gérant aussi les demi et quart de comprimés. Le 207 est proposé en location mensuelle courte durée. Sans oublier la déconditionneuse automatique Stripfoil qui ôte sans aucun résidu l’aluminium sur chaque plaquette de médicaments grâce à un ruban adhésif.