Officinal, un métier encore payant ?

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Publié le 26 septembre 2009
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Après la DREES, c’est au tour de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) de se pencher sur vos revenus. Selon son classement rendu public la semaine dernière*, vos revenus annuels atteignaient 80 000 à 100 000 euros en moyenne… en 2005, juste après les professions juridiques. Un chiffre enviable quand on sait que le revenu d’activité moyen des indépendants s’affichait, lui, à 36 400 euros.

Avantage aux provinciaux

Toujours d’après l’INSEE, la situation de l’officinal était même à l’époque « plus favorable que celle des professions médicales, sans atteindre celle des professions libérales d’experts : la progression des rémunérations des pharmaciens avec l’ancienneté est de + 130 % en quinze ans ». Par ailleurs, « si l’avantage reste aux Franciliens dans la plupart des domaines d’activité, deux secteurs rémunèrent moins bien les non-salariés franciliens que les provinciaux : les taxis et les pharmaciens », avec un écart de 14 %. Cette « moindre rémunération pourrait s’expliquer en partie par un degré de concurrence plus élevé qu’en province, en particulier sur la parapharmacie ».

Quatre ans après, que valent ces chiffres avec le ralentissement des prescriptions et les différentes mesures gouvernementales affectant l’économie officinale ?

* http://www.insee.fr/fr/publications-et-services/sommaire.asp?codesage=REVAIND09

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