LE CONSEIL

Réservé aux abonnés
Publié le 29 novembre 2008
Mettre en favori

Un gérant minoritaire d’une SELARL rachète pour 700 k€ de parts (200 k€ d’apport et 500 k€ empruntés, générant 80 k€ d’intérêts). Son salaire est de 100 k€. La part de l’emprunt susceptible d’ouvrir droit à déduction est égale à 100 x 3 = 300 k€. D’après la règle, le montant total des intérêts déductibles est de (300 000/700 000) x 80 000 = 34 286 €. Deux possibilités : opter pour les frais réels afin de déduire les intérêts d’emprunt ou bénéficier de la déduction forfaitaire de 10 % calculée sur les revenus taxés (plafonnée à 13 501 € pour l’impôt des revenus de 2007). Dans l’exemple, la première option est trois fois plus avantageuse que la seconde qui ne permet de déduire que seulement 10 000 €. Moralité : il ne faut déduire les intérêts d’emprunt que dans le cas où le montant des intérêts déductibles dépasse 10 % des rémunérations perçues.

Publicité