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Armés contre les brûlures d’estomac

Dans son numéro d’octobre, Top Santé consacre son dossier « Médecine pharmacie » aux brûlures d’estomac. L’occasion de rappeler les traditionnelles règles hygiéno-diététiques pour les éviter et faire le tour des traitements disponibles en automédication. Huit médicaments ont été sélectionnés et notés. Mystère sur les raisons de cette notation et les critères retenus par l’auteur pour attribuer les notes, toutes au-dessus de 7/10 ! Le guide d’achat est somme toute représentatif des solutions thérapeutiques disponibles en conseil : trois antiacides (Gavisconell, Rennie Liquo, Maalox Maux d’estomac), un pansement gastro-intestinal (Polysilane Upsa), deux inhibiteurs de la pompe à protons (Pantozol Control et Mopralpro) et deux anti-H2 (Stomedine et Pepcidac). Plusieurs commentaires laissent à désirer, quand on se souvient qu’il s’agit d’un article sur des médicaments et non des céréales pour le petit-déjeuner ! Les mots-clés utilisés pour distinguer rapidement chaque spécialité présentée sont plutôt arbitraires ! Par exemple, pourquoi Mopralpro serait-il « ultra-efficace » et Pantozol Control doté d’un « effet durable » ? Les deux inhibiteurs de la pompe à protons ne méritent-ils pas les deux qualificatifs ? Quant au schéma de prise donné pour ces médicaments disponibles depuis peu en conseil, s’il s’agit bien d’une seule prise par jour pendant quelques jours, n’oubliez pas de dire au patient que si les symptômes ne s’améliorent pas après deux semaines, une consultation médicale sera nécessaire.

Aux poils !

Rien de bien nouveau en vérité dans la prise en charge d’une pilosité excessive. Malgré son titre accrocheur « Hyperpilosité : du nouveau ! », Top Santé rappelle aux lectrices ce que sont l’hypertrichose et l’hirsutisme, et la stratégie thérapeutique actuelle qui n’a pas changé depuis plusieurs années… L’épilation au laser est positionnée comme traitement de choix en cas d’hypertrichose au niveau du menton et de la lèvre supérieure. Le magazine laisse sous-entendre que la crème Vaniqa (dosée à 11,5 % d’éflornithine, liste I) peut également être prescrite par un dermatologue dans ce cas. Précisons que ce médicament a une AMM uniquement dans l’hirsutisme facial chez la femme. Pour cette pathologie, la prescription d’antiandrogènes permet en effet à terme de rétablir les concentrations excessives d’hormones mâles.