Il faut « mettre en regard le temps passé et la rémunération »

Les négociations avec l’Assurance maladie pour définir les modalités des honoraires de dispensation, prévus dans la convention, n’ont pas encore commencé. Elles devraient débuter après la fin des négociations sur les dépassements d’honoraires. Christelle Ratignier-Carbonneil, directrice du département des produits de santé à la CNAM, a simplement précisé qu’il faut « mettre en regard le temps passé et la rémunération » et « trouver les bons éléments pour éviter une trop grande dispersion ». Et d’évoquer l’ordonnance, les traitements de substitution aux opiacés et la pilule du lendemain comme éléments possibles. Eric Badonnel, secrétaire général de l’UNOCAM, a confirmé que « la base, c’est la neutralité des coûts pour l’assurance maladie et le régime complémentaire ». Philippe Gaertner, lors d’un point presse le dimanche, a déclaré que la complexité et l’âge de la personne pourraient être aussi pris en compte : « Un certain nombre d’hypothèses ont été avancées. Nous avons procédé à une modélisation. Nous sommes prêts et nous avons transmis des pistes au ministère de la Santé et à l’Assurance maladie. »