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Publié le 7 juin 2008
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JEAN-MARC VERYEPE, Saint-Venant (Pas-de-Calais)

Nous devons nous attacher à mettre toujours plus en avant la qualité de nos compétences. D’autant que les résultats de la dernière enquête réalisée en pharmacie par Que Choisir laissent entendre que l’accompagnement d’une demande d’achat d’un produit sans ordonnance n’est pas systématique. Il y a fort à parier qu’ils seront interprétés à notre détriment. La vigilance est de rigueur si l’on veut conserver le monopole du médicament.

CHRISTIAN WILHELM, Mulhouse (Haut-Rhin)

Il n’aurait pas fallu attendre le passage devant le comptoir pour que le pharmacien s’implique au niveau de son conseil. Celui-ci aurait déjà dû être systématique lors de demandes sans ordonnance de médicaments connus comme Doliprane. L’enjeu du conseil, c’est la qualité du service pharmaceutique et la défense de l’exercice officinal, et non pas, comme le pensent certains, la sauvegarde du monopole que l’on a déjà perdu. Les lobbies de la GMS arriveront à leurs fins et l’on n’empêchera pas l’opinion publique d’avancer dans le même sens. Il ne faut pas lutter contre cette évolution mais défendre le sens de notre métier.

MARIE-CLAUDE VUILLERMET, Fleurbaix (Pas-de-Calais)

Le travail que nous réalisons sur le conseil est très bien fait derrière le comptoir, il ne peut donc pas être mieux devant. Mon équipe a suivi un DU qualité, l’ordinateur affiche des messages d’alerte et nous avons adopté des règles strictes de dispensation pour certaines molécules conseil. La dispensation derrière le comptoir entretient des réflexes qui sont autant de verrous de sécurité. Au contraire, le libre accès risque de conduire à une perte de ces réflexes et à une banalisation dangereuse du médicament. Je ne tiens donc pas à faire du libre accès, sauf peut-être pour certains médicaments plus anodins comme les suppositoires à la glycérine.

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Selon vous, le libre accès impliquera-t-il un conseil systématique et plus approfondi qu’avant ?

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non 51,25 %

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