La documentation à l’officine (partie I)

La « Pharmacopée française » et/ou la « Pharmacopée européenne » ?

Les pharmaciens doivent détenir au moins un exemplaire de l’édition en vigueur de la Pharmacopée française (Xe édition), complétée par le « Formulaire national » ainsi que de la Pharmacopée européenne.

Le « Vidal » ?

Les pharmaciens ne sont pas tenus de posséder cet ouvrage.

Le registre d’entrée et de contrôle des matières premières ?

La tenue d’un tel registre est énoncée dans le Guide des bonnes pratiques de préparations officinales (publié par le ministère de la Santé) ainsi que dans les recommandations relatives aux bonnes pratiques pour la réalisation des préparations à l’officine (établies par l’Adrapharm). Tout acte pharmaceutique devant être conforme aux règles de bonnes pratiques, les matières premières seront enregistrées dès leur réception et mises en quarantaine pour contrôle de conformité.

Un ordonnancier ?

L’ordonnancier ou livre-registre d’ordonnances est impératif afin d’inscrire (ou d’enregistrer) les dispensations des stupéfiants, des préparations magistrales, des spécialités relevant des listes I et II. L’ordonnancier pourra être tenu à la main ou informatisé. Dans tous les cas, un enregistrement (ou une édition) spécifique est obligatoire pour les stupéfiants. Enfin, comme l’indique le Code de la santé publique, les préparations magistrales qui renferment des stupéfiants, quand bien même elles ne seraient pas soumises à la réglementation des stupéfiants, devront obligatoirement être inscrites sur l’ordonnancier manuel.

Le « Guide des bonnes pratiques de préparations officinales » ?

En vertu de l’article R. 5015-12 du Code de la santé publique, « tout acte professionnel doit être accompli avec soin et attention, selon les règles de bonnes pratiques ». Il apparaît donc que détenir cet ouvrage est nécessaire pour satisfaire ces exigences.