Retour à la case départ

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Publié le 11 janvier 2014
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Après plusieurs mois de négociations, les partenaires sociaux avaient conclu, le 18 décembre dernier, un accord de branche afin d’adapter à l’officine les dispositions de la loi de sécurisation de l’emploi sur le temps partiel. Les trois chambres patronales (la FSPF, l’UNPF et l’USPO) avaient signé le texte prévoyant notamment de permettre aux employeurs d’utiliser des avenants pour compléments d’heures, sans aucune limitation de durée ni d’amplitude hormis la limite de la durée légale du travail. Olivier Clarhaut, secrétaire fédéral de FO-pharmacie, avait alors dénoncé « une précarisation des salariés à temps partiel appelés à devenir corvéables au coup de sifflet de l’employeur ». Dans un communiqué du 24 décembre, FO a annoncé faire valoir son droit d’opposition à un texte « qui apparaît comme un recul social majeur ». En faisant barrage, l’organisation syndicale annule l’accord de branche et renvoie les partenaires sociaux à la case départ.

Un chiffre : + 10 %

C’est le taux de majoration des heures complémentaires en vigueur depuis le 1er janvier 2014. Chef d’entreprise et gestionnaire de la paye doivent désormais tenir compte de cette disposition issue de la loi de sécurisation de l’emploi.

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