La sieste au travail peut coûter cher

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Publié le 1 juin 2016
Par Fabienne Rizos-Vignal
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Les bienfaits de la sieste ne sont plus à démontrer, mais pas forcément devant les tribunaux ! Un pompier d’aéroport embauché en CDI en a fait les frais. Sa mission consistait à surveiller la sécurité des aéronefs en éloignant tous les animaux susceptibles de percuter un avion. Surpris par son chef de service, il dormait en position semi allongé dans son véhicule de travail. Selon son employeur, ce manquement aurait pu entraîner des conséquences dramatiques. Après 30 ans à ce poste, le salarié est licencié pour faute grave. Devant les tribunaux, il a fait valoir que son endormissement, dû à des conditions de travail éprouvantes, n’avait eu aucune conséquence. Néanmoins, les juges ont confirmé la faute grave. D’une part, le salarié avait volontairement organisé son véhicule pour y faire la sieste. D’autre part, il avait failli aux règles de sécurité. Ce jugement est instructif pour les équipes officinales. Lors des gardes de nuit, attention à ne pas profondément plonger dans les bras de Morphée !

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