La pause dans tous ses états

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Publié le 26 octobre 2016
Par Fabienne Rizos-Vignal
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En fonction des circonstances, la pause vaut temps de travail dès lors que le salarié ne peut pas vaquer librement à ses occupations personnelles. C’est notamment le cas lorsque les collaborateurs doivent rester sur le lieu de travail afin de répondre à une éventuelle sollicitation. La Cour de cassation a rappelé ce principe dans un arrêt du 14 septembre 2016. Dans cette affaire, les salariés employés par le Commissariat à l’énergie atomique devaient demeurer dans les locaux et être en mesure de répondre dans les 3 minutes à toute alarme. Les périodes de « pause » constituaient donc bien un temps de travail devant être rémunéré comme tel. A l’officine, c’est la même chose ! Si une sonnette retentit dans le back-office pour avertir les salariés en pause qu’ils doivent immédiatement venir au comptoir pour servir un client, c’est du temps de travail.

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