Bien dans mes coeffs

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Publié le 2 mai 2017
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« Cela va faire deux ans que j’ai commencé à travailler, je devrais donc changer de coefficient, mais les neuf premiers mois, j’étais au 225, un coefficient qui n’existe pas, n’est-ce pas ? » ou « Ma patronne ne veut pas augmenter mon coefficient, elle n’en démord pas : pour elle, le congé maternité n’est pas du travail effectif ». Nous devons bien admettre que certains titulaires zappent la progression automatique à la grille, ou se trompent de coefficient, et donc de salaire. Les nombreux courriers que nous recevons sont éloquents. Comme le sont les remontées terrain des syndicats de salariés.

Des employeurs considèrent comme optionnelle la progression à la grille, volontairement ou par omission. Alors que la pratique professionnelle est scandée par une montée en coefficients et en rémunération conventionnelle, donc obligatoire. Pour faire le point sur le respect de la grille, la branche officine a lancé une enquête (voir page 8). Dans tous les cas, il vous appartient de rafraîchir la mémoire de votre titulaire ou de son comptable, même si ce n’est pas toujours facile. Celui-ci compte parfois sur vous et vos capacités mnésiques parce que vous êtes une équipe… Et dire les choses évite bien des rancœurs.

En attendant de découper la grille des salaires de Porphyre (n° 524, juillet-août 2016), portez-vous bien !

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