Biosimilaires : des objectifs d’économies largement dépassés à l’hôpital

Les biosimilaires, ces médicaments reproduisant les effets d’un médicament biologique de référence, représentent un marché très prometteur.

Lors d’une conférence de presse, mercredi 17 mai, Pascal Brière, président de Biogaran, a souligné qu’entre janvier et mars 2017, les biosimilaires ont fait économiser 43 millions d’euros au budget prévu dans le cadre de l’ONDAM (objectif national des dépenses de l’assurance maladie) pour 2017. Soit moitié plus que l’économie attendue sur l’année entière dans la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2017, établie à 30 millions d’euros.

Et encore, ces chiffres ne concernent que le secteur hospitalier. L’officine pourrait constituer un levier supplémentaire d’économies.

Mais, à ce jour, la dispensation des biosimilaires en pharmacie de ville est encore restreinte à quelques spécialités comme Enbrel ou Lantus. Seule l’interchangeabilité (délivrance d’un biosimilaire mentionné sur l’ordonnance) y est possible. Pour Pascal Brière, la substitution par un biosimilaire devrait être accordée au pharmacien d’officine et il devrait toucher pour se faire un rémunération spécifique.