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Son taux est indépendant de la photoprotection
La protection solaire pourrait-elle entraîner une hypovitaminose D ? La professeure Marie- Thérèse Leccia, responsable du service de dermatologie du CHU de Grenoble (38), a répondu lors des Journées dermatologiques de Paris 2017. « Il a été clairement montré que, dans la vraie vie, tel qu’on utilise les produits de protection solaire, cela n’a pas d’influence sur les taux de vitamine D. » En revanche, « en cas de photoprotection extrême, chez des personnes qui ne vont pas au soleil et couvertes de vêtements, il faudra être plus vigilant car des taux plus bas sont possibles. » Un temps d’exposition court suffit pour synthétiser la quantité nécessaire de vitamine : « 5 à 30 minutes sur les zones découvertes deux à trois fois par semaine, selon les études et le phototype. » Accroître son exposition solaire pour augmenter son taux n’est pas non plus une bonne solution car, « face à une grosse synthèse de vitamine D, le corps s’auto-régule en produisant un composé inactif. » La communauté médicale est d’accord sur deux points : « Si on veut apporter de la vitamine D, c’est par voie orale. Et on ne préconise pas d’expositions solaires. » Et d’insister sur la photoprotection car le soleil reste le principal carcinogène cutané.
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