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Coefficients à la louche
Près d’un préparateur sur trois n’est pas à son bon coefficient. Deux études sur les modalités d’application de la grille de classification à l’officine laissent perplexe (lire actu p.6). Autre surprise, la moitié des salariés sous-cotés, c’est-à-dire avec un coefficient inférieur à celui qu’ils devraient avoir d’après leurs années de pratique, est payée correctement, en adéquation avec son expérience !
Chacun se fera une opinion sur les causes possibles de cette situation… de pagaille, mais cela laisse coi. Préparateurs ou pharmaciens, dont les études poussent à la rigueur et à la précision, pourraient faire preuve de la même exigence sur les règles de calcul des coefficients. Ce n’est pourtant pas si compliqué !
Outre le fait pour le titulaire de risquer un rappel à l’ordre par les tribunaux (lire actu p.8), le salarié perd de l’argent même s’il est rémunéré à un taux horaire supérieur à celui de son coefficient. Certains l’oublient, mais le montant de la prime d’ancienneté est calculé sur le salaire minimum de l’emploi occupé par le salarié(1), et donc du coefficient. Dommage… Alors, en attendant de prendre un papier et un crayon pour vérifier votre coefficient avec votre titulaire, qui lui aussi a le droit à l’erreur, portez-vous bien !
(1) Article 11 de la convention collective de la pharmacie d’officine.
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