Informer plus vite et plus clairement sur les médicaments

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Publié le 28 septembre 2018
Par Magali Clausener
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Suite à l’affaire Levothyrox, la ministre de la Santé a lancé la mission Information et Médicaments fin 2017. Agnès Buzyn estimait que cette histoire avait pointé un déficit de communication, notamment vers les patients. Dix mois après, le Dr Gérald Kierzek et Magali Leo, responsable du plaidoyer de l’association Renaloo, lui ont remis leur rapport (1). Ils préconisent une série de mesures telles qu’une détection plus fine des signaux faibles d’alerte sur les réseaux sociaux ou une meilleure information lors de la prescription et de la délivrance des médicaments. Agnès Buzyn a annoncé plusieurs mesures : la mise en place d’une source unique d’information publique sur le médicament en s’appuyant sur sante.fr et medicaments.gouv.fr ; l’information du grand public sur l’intérêt du dossier pharmaceutique et du dossier médical partagé ; une stratégie de promotion de la déclaration des événements indésirables et le développement des technologies pour repérer des signaux faibles d’alerte en dehors du système de pharmacovigilance. La communication d’urgence en cas d’alerte sur un médicament sera confiée à l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et l’outil DGS-Urgent sera étendu à tous les professionnels de santé libéraux. La ministre a confirmé que des travaux étaient engagés avec l’Ordre des pharmaciens pour inscrire des médicaments non prescrits sur le DP. Elle souhaite supprimer le double en-tête ANSM et laboratoire pharmaceutique sur les lettres d’information adressées aux professionnels de santé pour éviter toute confusion sur les émetteurs de l’information.

(1) Rapport sur l’amélioration de l’information des usagers et des professionnels de santé sur le médicament, 5 septembre 2018.

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