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La pharmacie peut acheter des publicités
Le Conseil d’État autorise désormais les pharmaciens vendant des médicaments en ligne à faire de la publicité en achetant des « adwords », ou mots clés, sur les moteurs de recherche, et de figurer dans des comparateurs de prix. Cette décision résulte d’un long combat judiciaire. En avril 2018, le Conseil d’État avait considéré que l’achat de mots clés était contraire à un but d’intérêt général car ce type de publicité portait atteinte à la santé publique. Le 1er octobre 2020, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a estimé que le « référencement payant des sites Internet est un facteur de développement des pharmacies en ligne européennes. Un État membre n’a donc pas le pouvoir d’interdire aux pharmacies européennes commercialisant des médicaments sur leur sol d’avoir recours au référencement payant dans des moteurs de recherche et des comparateurs de prix ». Dès lors, les plaignants n’avaient plus qu’à démontrer qu’il y avait une distorsion de concurrence entre les pharmacies françaises, soumises aux règles nationales, et celles européennes vendant des médicaments en France, mais assujetties aux lois plus permissives de leur pays. C’était l’objet de l’affaire jugée le 17 mars. Le Conseil d’État a choisi de ne pas s’opposer à la CJUE.
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