Deux médicaments de plus non « généricables » automatiquement

Deux génériques rejoignent la liste des molécules non soumises à substitution automatique(1) du fait d’une marge thérapeutique étroite (MTE)(2). Il s’agit du lacosamide (princeps : Vimpat) et de l’oxcarbazépine (princeps : Trileptal), deux antiépileptiques. Ils s’ajoutent aux antiépileptiques lamotrigine, lévétiracétam, prégabaline, topiramate, valproate de sodium et zonisamide ; aux immunosuppresseurs azathioprine, ciclosporine, évérolimus, mycophénolate mofétil et mycophénolate sodique ; au traitement de substitution des opiacés buprénorphine, et à la lévothyroxine, hormone thyroïdienne. Depuis 2020(3), l’officinal peut exclure la substitution d’un médicament à marge thérapeutique étroite par un générique même si le prescripteur n’a pas indiqué « non substituable » ou « non substituable (MTE) » sur l’ordonnance. Dans ce cas, le pharmacien ou le préparateur écrit sur la prescription « non substituable (MTE-PH) » et informe le prescripteur qu’il n’a pas délivré le générique.