- Accueil ›
- Préparateurs ›
- Métier ›
- Le bilan de compétences
Le bilan de compétences
Cas pratique : Julie, préparatrice, ressent un essoufflement dans son travail, voire une certaine lassitude. Elle envisage de raccrocher sa blouse et de changer de cap professionnel.
Le bilan de compétences permettra à Julie de faire le point, avec l’aide d’un conseiller, sur ses forces, ses faiblesses, ses motivations, et ses objectifs. À l’inverse d’une formation, avec un contenu technique, le bilan de compétences est centré sur le salarié et son développement personnel.
Qu’est-ce qu’un bilan de compétences ?
C’est un outil permettant de définir un projet professionnel ou de formation. Pour cela, le salarié réalise avec un organisme prestataire extérieur à l’entreprise un bilan, afin d’analyser ses compétences professionnelles et personnelles : diplômes, expérience, savoir-faire, centres d’intérêt, objectifs, ambitions et motivations.
Le bilan de compétences peut être mis en œuvre dans le cadre :
– du congé de bilan de compétences, à l’initiative du salarié ;
– du plan de formation, à l’initiative de l’employeur.
Quels organismes peuvent effectuer un bilan de compétences ?
Une entreprise ne peut réaliser en interne un bilan de compétences, elle doit faire appel à un organisme agréé. La liste des centres de bilan de compétences agréés est disponible sur les sites www.fongecif.com (fonds de gestion du congé individuel de formation) et www.cibc.com (centre interinstitutionnel de bilan de compétences).
Quelle est la durée ?
Un bilan de compétences dure vingt-quatre heures réparties en plusieurs demi-journées.
Qui peut bénéficier d’un congé de bilan de compétences ?
Tout salarié répondant aux deux critères suivants :
– cinq années, consécutives ou non, d’activité salariée ;
– un an d’ancienneté dans l’entreprise dans laquelle le congé de bilan de compétences est demandé. Par exception, les salariés en CDD doivent justifier de vingt-quatre mois, consécutifs ou non, de salariat au cours des cinq dernières années dont quatre mois, consécutifs ou non, sous CDD an cours des douze derniers mois.
Quelles sont les démarches à effectuer ?
Le salarié sollicitera auprès de son employeur une autorisation d’absence en vue de la réalisation d’un bilan de compétences sur son temps de travail. Cette demande doit être formulée par écrit au moins soixante jours à l’avance. Si le salarié décide d’effectuer le bilan sur son temps libre, aucune autorisation d’absence n’est évidemment nécessaire. Puis, le salarié s’adressera au Fongecif de sa région afin d’obtenir une prise en charge financière.
L’employeur peut-il refuser ?
Si le salarié remplit les conditions requises, l’employeur ne peut pas s’opposer à son départ en congé. Il peut éventuellement reporter de six mois maximum l’autorisation d’absence en justifiant sa décision si l’absence du salarié nuit à la bonne marche de l’entreprise (par exemple « report motivé pour des raisons impératives de service »).
Le salarié est-il indemnisé ?
Si le bilan de compétences a lieu pendant les heures de travail du salarié et si le Fongecif a accepté la demande de prise en charge, le temps consacré au bilan est assimilé à une période de travail effectif. Le salarié est alors rémunéré comme s’il était resté à son poste de travail. La rémunération est versée par l’employeur qui se fait ensuite rembourser par le Fongecif. En cas de refus de prise en charge par le Fongecif ou si le salarié effectue le bilan de compétences sur son temps libre, il ne sera pas indemnisé.
Qui prend en charge les frais ?
Si le Fongecif a donné une réponse favorable, l’organisme prend en charge, partiellement ou totalement, les frais afférents au bilan de compétences (prix de la prestation, frais de transport, de restauration et éventuellement d’hébergement). En cas de refus du Fongecif, le salarié devra régler la note.
- Comptoir officinal : optimiser l’espace sans sacrifier la relation patient
- Reishi, shiitaké, maitaké : la poussée des champignons médicinaux
- Budget de la sécu 2026 : quelles mesures concernent les pharmaciens ?
- Cancers féminins : des voies de traitements prometteuses
- Vitamine A Blache 15 000 UI/g : un remplaçant pour Vitamine A Dulcis