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Des pilules difficiles à avaler…
« L’usage des pilules de 3e et 4e générations doit être l’exception, et non pas la règle », a rappelé Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, dans un communiqué de presse du 11 janvier. En cause, le sur-risque thromboembolique, connu par ailleurs depuis 1995 pour la 2e génération et 2011 pour la 4e… La ministre a décidé de saisir l’Agence européenne du médicament (EMA) « pour que les autorisations de mise sur le marché » de ces pilules contraceptives « soient modifiées ». L’EMA, dans un court communiqué, indique qu’il n’y a aucune donnée actuellement qui suggérerait un changement dans le profil de sécurité. Marisol Touraine souhaite que le dispositif de pharmacovigilance soit amélioré et simplifié, et a décidé d’avancer le déremboursement de ces contraceptifs au 31 mars 2013. En attendant, les inquiétudes grandissent. Afin d’aider professionnels et usagers, l’ANSM publie sur son site un dossier thématique très clair. Porphyre vous propose également une aide pp. 46-47.
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