Au choix de l’employeur

Réservé aux abonnés
Publié le 6 mai 2013
Par Christine Julien
Mettre en favori

« Le développement professionnel continu, ou DPC, n’est pas une formation “one-shot”, mais quelque chose qui se déroule tout au long de votre vie professionnelle », a précisé Monique Weber, directrice de l’OGDPC, organisme gestionnaire. Lors de ce débat Pharmagora du 6 avril, coanimé par Florence Bontemps, directrice scientifique du Moniteur des pharmacies, et Christine Julien, rédactrice en chef de Porphyre, les intervenants ont fait le point sur les particularités du DPC, obligatoire pour toutes les professions de santé et effectif depuis le 1er janvier 2013. Un parcours de formation avec « une brique cognitive » et « une brique d’amélioration des pratiques ». En clair, un volet « j’évalue ce que je fais » dans mon métier et « j’améliore mes connaissances ».

Le contrôle du DPC sera effectué tous les cinq ans par l’employeur pour les préparateurs en pharmacie, dont le choix du parcours (à consulter sur www.mondpc.fr) sera fait par le titulaire selon les axes de priorité annuels définis par le ministère de la Santé et par l’entreprise elle-même. Évaluation des organismes, programme, prise en charge, de nombreux points sont en cours de finalisation. Arielle Bonnefoy, préparatrice et membre de la commissions scientifique du Haut conseil des professions paramédicales, souhaite un choix du parcours « en concertation avec le salarié » et espère que l’OPCA aura les fonds nécessaires pour financer le DPC et « pour éviter un recours au DIF qui reste, lui, à l’initiative du salarié ».

Publicité