Quand ça pique, je signale

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Publié le 1 juin 2018
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Un projet de science participative, où chaque citoyen peut aider la recherche sur les tiques et les maladies qu’elles transmettent, voilà l’objectif de CiTique. Les chercheurs de l’Anses, de l’Institut national de recherche agronomique (Inra) et de l’école nationale vétérinaire d’Alfort (Enva) ont développé à cet escient www.citique.fr et l’application pour smartphone Signalement tique.

Vous y apprendrez ce qu’il faut faire en cas de piqûre de tique, mais surtout vous pourrez participer aux recherches. Comment ? En signalant les piqûres sur animaux ou humains et en envoyant la tique piqueuse en analyse. L’initiative des laboratoires « Tous chercheurs » permet de participer « pour de vrai » aux travaux des chercheurs, à travers des stages de plusieurs jours encadrés par des scientifiques. En France, la principale maladie humaine liée aux tiques est la maladie de Lyme, provoquée par une bactérie du groupe Borrelia burgdorferi. En cas d’infection, quelques jours après la piqûre, un érythème migrant (halo rouge caractéristique) apparaît le plus souvent autour du point de piqûre et s’étend de façon circulaire. À ce stade, un traitement antibiotique permet d’enrayer la maladie. En l’absence de traitement, elle peut provoquer des atteintes cutanées, musculaires, neurologiques et articulaires invalidantes.

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