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Patchs et anneaux contraceptifs ne sont pas entrés dans les moeurs
Près de 40 ans après la commercialisation de la première pilule, le regard des femmes sur leur contraception a-t-il changé ? A priori non. D’après une enquête menée sur Internet* par le laboratoire Codépharma, le trio contraceptif de tête reste immuable : d’abord préservatif masculin, puis pilule et stérilet. Après les « premières fois » avec la protection locale, 87 % des mères et 94 % des filles ont utilisé la pilule. Mais 40 % de la jeune génération estime que ce moyen de contraception n’est pas adapté à leur mode de vie. Elles souhaitent une plus grande flexibilité des horaires de prise et plus de marge de sécurité en cas d’oubli. Les mères sont exigeantes sur la facilité de prise et 36 % se plaignent de la prise quotidienne.
Pourtant les nouvelles méthodes estroprogestatives (patch et anneau) pourraient répondre aux attentes des femmes. Or, elles ne représentent en France que 5 à 6 % des contraceptifs utilisés. En Italie ou en Espagne, elles arrivent juste après la pilule.
Trop peu d’informations sur la contraception
Ces nouvelles galéniques ne sont d’ailleurs pas citées spontanément par les mères dans l’étude. Y a-t-il un frein économique à l’achat ? Cette habitude du « tout-pilule », plus ou moins bien adaptée au mode de vie, explique-t-elle la consternante stabilité du nombre d’IVG en France (200 000 par an) ? Réponse de Bérengère Poletti, députée des Ardennes et coordinatrice d’un récent rapport d’information sur la loi du 4 juillet 2001 relative à l’IVG : « Il existe une diversification extrêmement importante des méthodes contraceptives et elles sont insuffisamment expliquées aux femmes, aux familles et aux professionnels de santé. »
* Du 7 au 31 mai 2009 auprès de 229 femmes dont deux tiers de jeunes filles de 24 ans en moyenne et un tiers de mères de 56 ans en moyenne.
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